"Florilège"
Toutes les bouffonneries à propos de la langue Bretonne et autres
"Florilège" à propos de la langue Bretonne
Le "révérend" père Caussin, confesseur de Louis XIII et de Richelieu)
"On dit qu'il y a cinq ou six cents bonnets bleus en Basse-Bretagne, qui auraient bien besoin d'être pendus pour leur apprendre à parler"
Marquise de Sévigné : juillet 1675
le 20 septembre
Grégoire, devant
"Le fédéralisme et la superstition parlent bas-breton ; l'émigration et la haine de la république parlent allemand ; la contre révolution parle italien et le fanatisme parle basque."
Bertrand Barère, député de
Il faut "par tous les moyens possibles, favoriser l'appauvrissement, la corruption du breton, jusqu'au point où, d'une commune à l'autre, on ne puisse pas s'entendre [...] Car alors la nécessité de communication obligera le paysan d'appendre le français. Il faut absolument détruire le langage breton."
Extraits des lettres des préfets des Côtes-du-Nord (Côtes-d'Armor) et du Finistère à Monsieur de Montalivet, ministre de l'Instruction Publique (1831)
"Surtout rappelez-vous, Messieurs, que vous n'êtes établis que pour tuer la langue bretonne."
"Bien sûr, le gouvernement réprime la langue bretonne. Mais qu'importe puisque les Bretons parlent français... C'est une langue que le diable a inventé qu'on parle là-bas et qui n'a pas moins de 4 dialectes différents."
Prosper Mérimée (1835)
"Les Bretons parlent une langue morte qui fait habiter une tombe leur esprit."
Victor Hugo, (Quatre-Vingt-Treize)
Malte Brun, Les jeunes voyageurs en France. 1835
Croyez-moi, Monsieur, le catalan qui me faisait tant enrager n'est qu'un jeu d'enfant auprès du bas breton. C'est une langue que celle-là. On peut la parler fort bien, je crois, avec un bâillon dans la bouche, car il n'y a que les entrailles qui paraissent se contracter quand on cause en bas breton. Il y a surtout l'h et le c'h qui laissent loin derrière la jota espagnole. Les gens qui parlent cette belle langue sont bons diables, mais horriblement sales{...} On voit dans les villages les enfants et les cochons se roulant pêle-mêle sur le fumier, et la pâtée que mangent les premiers serait probablement refusée par les cochons du Canigou.
Prosper Mérimée, lettre à Jaubert de Passa. 1836
Vous saurez d'abord que c'est vers
Prosper Mérimée, lettre à Requien. 1888
"Le Breton, cette barbare relique d'un autre âge."
Poitrineau, inspecteur d'Académie à Vannes (1905)
"Pour l'unité linguistique de
A de Monzie, ministre de l'Instruction Publique, à l'inauguration du Pavillon de
Daladier à une personne réclamant plus de responsabilité pour
"Pourquoi vous laisserais-je enseigner un patois que je ne comprend pas ?"
( un proviseur du Morbihan à un professeur proposant un cours facultatif de Breton)
"Comment ! On veut nous apprendre le dialecte des cavernes !"
Député socialiste, lors du vote de la loi Deixonne (1951) :
"Pour être compris par tout le monde, l'émission en langue bretonne sera désormais en français."
Lorient Roger, ministre de l'information (avril 1969) phrase exprimée sans rire :
"Il n'y a pas de place pour les langues et cultures régionales dans une France qui doit marquer l'Europe de son Sceau."
Georges Pompidou à Sarre-Union (1972)
"Il est temps que nous soyons Français par la langue. S'il faut apprendre une autre langue à nos enfants, ne leur faisons pas perdre de temps avec des dialectes qu'ils ne parleront jamais que dans leur village : enseignons-leur le plus tôt possible une langue internationale !"
R. Pandraud, extrait des débats sur l'Europe de Maastricht, le 13 mai 1992
Dans "Charlie Hebdo" (année 1998) :
« Les aborigènes vont pouvoir parler leur patois, pardon, leur langue, sans se faire rire au nez. Et peut-être même garder leur accent c'est-à-dire leur béret et leurs sabots. [Le premier ministre français] a raison. Maintenant que le bulldozer jacobin a laminé et éradiqué les pagnolades et les bécassinades, on peut élever les trois douzaines de couillons qui parlent encore leur pataquès (pardon : langue) au rang de patrimoine national et leur apposer un label fermier. » (7-10-1998).
« Verra-t-on bientôt brandir, au nom de la liberté et du progrès, ces fiers slogans de chouans anti-républicains : Breton avant d'être français ?" (7-7-99).
"Samedi, les indigènes de Bretagne, de Basquie et d'Alsace exigeaient la reconnaissance de leurs idiomes, en rythmant le chant de leurs binious par des solos de saucisses aux choux. Pour ceux qui pensent que le kouign aman mesure toute la finesse de la régionalitude, il y avait de quoi se foutre des pruneaux dans les oreilles »
« tous les fachos du monde, dont le discours consiste, précisément, à revendiquer le fumier local pour mieux haïr le lisier du voisin » (8-4-98)
"3000 pèlerins, une identité factice."
Jean Pierre Chevènement (Lors d'une manifestation à Nantes pour le rattachement de
" Nous vous demandons de faire connaître, avant le 8 janvier au syndicat betteravier, vos besoins en main d'oeuvre. Préciser la catégorie : Bretons, Italiens, Espagnols, Portugais, Marocains,... " (L'agriculteur de l'Aisne, 4/1/1969)
Etc.
Le "symbole" ou "vache" (au pays Basque il était appelé "le Lanti") fût utilisé entre 1863 et 1951 : les instituteurs accrochaient au cou des enfants surpris à parler Breton un sabot percé. Ils devaient le conserver jusqu'à avoir dénoncé un camarade coupable du même " crime " (belle éducation !). Le dernier porteur recevait des punitions, comme écrire plusieurs fois "Défense de cracher et de parler Breton", "Parle Breton, parle cochon" ou devait laver les toilettes,...
Les salaires offerts aux instituteurs luttant contre le Breton étaient supérieurs aux autres. Étrange dans un pays dit "civilisé"!
Pendant
En 2006, dans l'émission de radio "les Grosses Têtes", Jacky Berroyer dit en chanson tout le bien qu'il pense des Bretons et des Bretonnes :
"Ah, connaissez-vous bien
leurs enfants sont hydrocéphales, les garçons aussi méchants que les filles sont sales.
( Refrain ) En Bretagne, en Bretagne, on boit du jus d'andouille et du sirop d'artichaut et nus dans la lande, ronds comme des chapeaux, on fait la nuit dans la lande des rondes à la lueur des fars aux pruneaux
Et de Quimper jusqu 'à Concarneau, on voit passer des femmes promenant des porcs dans des landaus,
pendant que leurs marins de maris se soulagent dans les flots et refusent de signer le protocole de Kyoto.
Et dans les fest-noz qui sont des fêtes nases, ne vous montrez pas chauds comme la braise,
vous risquez de prendre dans les grelots, par une paimpolaise, un vieux coup de sabot.
Ah ! les Bretons sont vraiment immondes, ils mangent leurs enfants au lieu de se fournir au Tiers Monde,
si on leur reproche ça les fait marrer, c'est leur humour moche noir comme leur marée".
Le Français, une riche langue pour communiquer.
Exemple 1
Exemple 2