"Florilège"

Toutes les bouffonneries à propos de la langue Bretonne et autres

 

 

"Florilège" à propos de la langue Bretonne

 

 "La population quimpéroise articule on ne sait quels sons barbares plutôt qu'elle ne parle."

Le "révérend" père Caussin, confesseur de Louis XIII et de Richelieu)

 

"On dit qu'il y a cinq ou six cents bonnets bleus en Basse-Bretagne, qui auraient bien besoin d'être pendus pour leur apprendre à parler"

Marquise de Sévigné : juillet 1675

 

le 20 septembre 1793, l'Abbé Grégoire proclame devant le Comité d'Instruction Publique : "Ainsi disparaîtront insensiblement les jargons locaux, les patois de six millions de Français qui ne parlent pas la langue nationale car, je ne puis trop le répéter, il est plus important qu'on ne pense en politique d'extirper cette diversité d'idiomes grossiers qui prolongent l'enfance de la raison et la vieillesse des préjugés."

Grégoire, devant la Convention, 16 prérial an II: "L'unité d'idiome est une partie intégrante de la révolution". Il admet qu'on puisse les étudier dans un intérêt historique ("Il faut chercher des perles jusque dans le fumier d'Ennius"). Cependant, "Pour extirper tous les préjugés, développer toutes les vérités, tous les talents, fondre tous les citoyens dans la masse nationale, simplifier le mécanisme et faciliter le jeu de la machine politique, il faut identité de langage". Conclusion: "Que le zèle des citoyens proscrive à jamais les jargons qui sont les derniers vestiges de la féodalité détruite."

 

"Le fédéralisme et la superstition parlent bas-breton ; l'émigration et la haine de la république parlent allemand ; la contre révolution parle italien et le fanatisme parle basque."

Bertrand Barère, député de la Convention (1794)

 

Il faut "par tous les moyens possibles, favoriser l'appauvrissement, la corruption du breton, jusqu'au point où, d'une commune à l'autre, on ne puisse pas s'entendre [...] Car alors la nécessité de communication obligera le paysan d'appendre le français. Il faut absolument détruire le langage breton."

Extraits des lettres des préfets des Côtes-du-Nord (Côtes-d'Armor) et du Finistère à Monsieur de Montalivet, ministre de l'Instruction Publique (1831)

 

"Surtout rappelez-vous, Messieurs, que vous n'êtes établis que pour tuer la langue bretonne."

Propos d'un sous-préfet du Finistère aux instituteurs (1845) :

 

"Bien sûr, le gouvernement réprime la langue bretonne. Mais qu'importe puisque les Bretons parlent français... C'est une langue que le diable a inventé qu'on parle là-bas et qui n'a pas moins de 4 dialectes différents."

Prosper Mérimée (1835)

 

"Les Bretons parlent une langue morte qui fait habiter une tombe leur esprit."

Victor Hugo, (Quatre-Vingt-Treize)

 

 Les Bas-Bretons ont un langage dur et difficile à comprendre. Leurs habitudes, leurs coutumes, leur crédulité et leurs superstitions leur laissent à peine une place au dessus de l'homme sauvage. Le paysan y est d'une malpropreté dégoûtante. Son habitation peut presque se comparer à celle d'Hottentots{...} En général les paysans ont une mauvaise physionomie, stupide et brutale à la fois.

Malte Brun, Les jeunes voyageurs en France. 1835


Croyez-moi, Monsieur, le catalan qui me faisait tant enrager n'est qu'un jeu d'enfant auprès du bas breton. C'est une langue que celle-là. On peut la parler fort bien, je crois, avec un bâillon dans la bouche, car il n'y a que les entrailles qui paraissent se contracter quand on cause en bas breton. Il y a surtout l'h et le c'h qui laissent loin derrière la jota espagnole. Les gens qui parlent cette belle langue sont bons diables, mais horriblement sales{...} On voit dans les villages les enfants et les cochons se roulant pêle-mêle sur le fumier, et la pâtée que mangent les premiers serait probablement refusée par les cochons du Canigou.
Prosper Mérimée, lettre à Jaubert de Passa. 1836


Vous saurez d'abord que c'est vers la Bretagne, la douce et la bretonnante, que se sont dirigées mes courses cette année{...} Quant aux naturels du pays hélas! c'est la province sans soleil. Croiriez vous que j'ai fait quatre cent lieues en Bretagne sans déboutonner ma braguette. Impossible de toucher sans pincette les personnes du sexe de Brest, Morlaix, Saint Brieux (sic), Rennes, Vannes, Quimper. Ce n'est qu'à Nantes que la Providence m'a envoyé soulagement{...} Au lieu de votre joli patois dont on comprend toujours quelque chose, c'est une langue que le diable a inventée que l'on parle là-bas et qui n'a pas moins de quatre dialectes très différents. Lavarèt d'in pélèc'h azô ünenbennak ago zéfé gâllec? Voilà tout ce que j'ai pu apprendre à dire m'écorchant le gosier: Dites moi où il y a quelqu'un qui parle français. Jamais, à moins qu'on ne lui fasse une opération chirurgicale, un Provençal ne prononcera pélèc'h. Mangez une olive crue, et en crachant, vous ferez un bruit approchant ce c'h. Par dessus le marché, ces sauvages ne m'ont-ils pas persécuté dans leurs journaux, m'accusant d'avoir enlevé d'autorité à leur province un manuscrit d'un certain barde du Vè siècle, Guiclan ou Guinclan, manuscrit que j'ai cherché partout inutilement et dont j'ai appris l'existence à la plupart de leurs doctes!
Prosper Mérimée, lettre à Requien. 1888


"Le Breton, cette barbare relique d'un autre âge."

Poitrineau, inspecteur d'Académie à Vannes (1905)

 

"Pour l'unité linguistique de la France, il faut que la langue bretonne disparaisse."

A de Monzie, ministre de l'Instruction Publique, à l'inauguration du Pavillon de la Bretagne à l'Exposition Universelle le 19 juillet 1925



 

 "Je vois citoyen. Vous voulez revenir au temps des gaulois ?"

Daladier à une personne réclamant plus de responsabilité pour la Bretagne lors d'une réunion à Callac

 

"Pourquoi vous laisserais-je enseigner un patois que je ne comprend pas ?"

( un proviseur du Morbihan à un professeur proposant un cours facultatif de Breton)

 

"Comment ! On veut nous apprendre le dialecte des cavernes !"

Député socialiste, lors du vote de la loi Deixonne (1951) :

 

"Pour être compris par tout le monde, l'émission en langue bretonne sera désormais en français."

Lorient Roger, ministre de l'information (avril 1969) phrase exprimée sans rire :

 

"Il n'y a pas de place pour les langues et cultures régionales dans une France qui doit marquer l'Europe de son Sceau."

Georges Pompidou à Sarre-Union (1972)

 

"Il est temps que nous soyons Français par la langue. S'il faut apprendre une autre langue à nos enfants, ne leur faisons pas perdre de temps avec des dialectes qu'ils ne parleront jamais que dans leur village : enseignons-leur le plus tôt possible une langue internationale !"

R. Pandraud, extrait des débats sur l'Europe de Maastricht, le 13 mai 1992

 

Dans "Charlie Hebdo" (année 1998) :
« Les aborigènes vont pouvoir parler leur patois, pardon, leur langue, sans se faire rire au nez. Et peut-être même garder leur accent c'est-à-dire leur béret et leurs sabots. [Le premier ministre français] a raison. Maintenant que le bulldozer jacobin a laminé et éradiqué les pagnolades et les bécassinades, on peut élever les trois douzaines de couillons qui parlent encore leur pataquès (pardon : langue) au rang de patrimoine national et leur apposer un label fermier. » (7-10-1998).

« Verra-t-on bientôt brandir, au nom de la liberté et du progrès, ces fiers slogans de chouans anti-républicains : Breton avant d'être français ?" (7-7-99).

 

"Samedi, les indigènes de Bretagne, de Basquie et d'Alsace exigeaient la reconnaissance de leurs idiomes, en rythmant le chant de leurs binious par des solos de saucisses aux choux. Pour ceux qui pensent que le kouign aman mesure toute la finesse de la régionalitude, il y avait de quoi se foutre des pruneaux dans les oreilles »

« tous les fachos du monde, dont le discours consiste, précisément, à revendiquer le fumier local pour mieux haïr le lisier du voisin » (8-4-98)

 

"3000 pèlerins, une identité factice."

Jean Pierre Chevènement (Lors d'une manifestation à Nantes pour le rattachement de la Loire Atlantique à la Bretagne, 1999)

 

" Nous vous demandons de faire connaître, avant le 8 janvier au syndicat betteravier, vos besoins en main d'oeuvre. Préciser la catégorie : Bretons, Italiens, Espagnols, Portugais, Marocains,... " (L'agriculteur de l'Aisne, 4/1/1969)

Etc.

 

D'autres citations sur ce lien

 

Le "symbole" ou "vache"  (au pays Basque il était appelé "le Lanti") fût utilisé entre 1863 et 1951 : les instituteurs accrochaient au cou des enfants surpris à parler Breton un sabot percé. Ils devaient le conserver jusqu'à avoir dénoncé un camarade coupable du même " crime " (belle éducation !). Le dernier porteur recevait des punitions, comme écrire plusieurs fois "Défense de cracher et de parler Breton", "Parle Breton, parle cochon" ou devait laver les toilettes,...

Les salaires offerts aux instituteurs luttant contre le Breton étaient supérieurs aux autres. Étrange dans un pays dit "civilisé"!

Pendant la Première Guerre Mondiale, on a observé des cas de soldats Bretons qui ont été fusillés comme déserteurs parce qu'il ne savait pas parler français.

 

 


 

 

Bouffonnerie de dégénéré

 

En 2006, dans l'émission de radio "les Grosses Têtes", Jacky Berroyer dit en chanson tout le bien qu'il pense des Bretons et des Bretonnes :

"Ah, connaissez-vous bien la Bretagne, avec ses femmes en coiffe et ses hommes vêtus de pagnes,

leurs enfants sont hydrocéphales, les garçons aussi méchants que les filles sont sales.

( Refrain ) En Bretagne, en Bretagne, on boit du jus d'andouille et du sirop d'artichaut et nus dans la lande, ronds comme des chapeaux, on fait la nuit dans la lande des rondes à la lueur des fars aux pruneaux

Et de Quimper jusqu 'à Concarneau, on voit passer des femmes promenant des porcs dans des landaus,

pendant que leurs marins de maris se soulagent dans les flots et refusent de signer le protocole de Kyoto.

Et dans les fest-noz qui sont des fêtes nases, ne vous montrez pas chauds comme la braise,

vous risquez de prendre dans les grelots, par une paimpolaise, un vieux coup de sabot.

Ah ! les Bretons sont vraiment immondes, ils mangent leurs enfants au lieu de se fournir au Tiers Monde,

si on leur reproche ça les fait marrer, c'est leur humour moche noir comme leur marée".


 

Le Français, une riche langue pour communiquer.

Exemple 1



Exemple 2

 

 

 
Exemple 3




31/01/2008
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